Par Professeur ARTE à partir de Planète Méditerranée
Extrait
12 micros ultrasensibles sont déployés afin de localiser la provenance exacte des sons enregistrés. Chaque son caractérise un animal, et ce qu’il est en train de faire. Percevoir un changement dans la signature sonore d’un écosystème indiquerait les premiers signes d’une perturbation, qu’il s’agisse d’une pollution chimique, un changement de température de l’eau ou une augmentation du trafic maritime. Mais pour faire le lien entre les sons et les organismes qui les produisent, il faut coupler l’étude acoustique avec une image précise du paysage. Alors, au même endroit, un relevé photogrammétrique est pratiqué : des milliers de photos sont ensuite assemblées pour créer un modèle 3D de l’ensemble du massif coralligène avec une précision de l’ordre du centimètre. Par-dessus l’image sont positionnés les sons enregistrés et localisés par les micros. Cela permet d’établir un lien formel entre les sons captés et les lieux précis d’où ils ont été envoyés. Cette carte sonore servira comme référence d’un récif coralligène en bonne santé, avec ces barbiers communs, ces barbiers perroquets, ces morues cuivrées…
Mots-clés :
plongée,
mer méditerranée,
récif de corail,
protection des eaux,
aire marine protégée,
recherche environnementale,
pollution des mers,
faune,
poissons,
observation de la nature