17 août 1942, le père d’Odette est arrêté. Il rejoint sa femme et sa fille Fernande au camp de Drancy. Une dernière lettre datée du 13 septembre 1942 parvient aux enfants restés au 209 : "Vos parents et votre sœur qui vous embrassent comme ils vous aiment, pour la vie". Ils sont déportés le lendemain. Albert est quant à lui confronté à l’inconcevable : il est monté dans ces trains dans lesquels on les jetait avec inhumanité. La survie commence au 209 pour ceux qui n’ont pas été raflés. Parfois si proches, si loin. Cachés chez des voisins, comme chez les parents de Jeannine, qui demande : "L’auriez-vous fait, vous ?".

Mots-clés :
violence (guerre), persécution des juifs, nazisme / régime nazi, témoignages, témoins et sources, souvenir (psychologie), paris, juifs, antisémitisme, peur (enfant)