Le Dessous des cartes - Climat, de Kyoto à Copenhague [1/2]

Episode 1/2

Un film de Frédéric Lernoud

Précaution, responsabilité et droit au développement, ce sont les principes d'action mis en oeuvre par le Sommet de Rio et le Protocole de Kyoto dans les années 1990 : mais que restait-t-il de ces engagements 20 ans plus tard?

Le réchauffement du climat dessine un avenir inquiétant pour la planète et les générations futures. Dans les années 1990, le sommet de Rio et le protocole de Kyoto ont défini plusieurs principes d'action : précaution, responsabilité et droit au développement.

La Terre est entourée par une enveloppe gazeuse qu'on appelle l'atmosphère. Eclairée et chauffée par le soleil, la terre renvoie une partie de cette énergie vers l’espace, l’autre se retrouve piégée par certains gaz présents dans l’atmosphère. La fameuse serre en question est donc logée là, entre la couche terrestre et la limite supérieure de l’atmosphère. Et c’est bien cette rétention de chaleur qui permet la vie sur la terre : s'il n'y avait pas cet effet de serre, la température à la surface du globe serait autour de -15 degrés Celsius. La vie n’y serait pas concevable. Ce sont ces gaz qui capturent la chaleur du soleil, c’est pour cela qu’on les nomme gaz à effet de serre. Et deux d’entre eux, le dioxyde de carbone et le méthane, sont en forte augmentation.

Pourquoi cette augmentation ? Parce que depuis le début de la révolution industrielle, il y a environ 150 ans, l'homme a utilisé du charbon, puis du pétrole comme source d’énergie. Or, la combustion de ces fossiles rejette du dioxyde de carbone qui contribue à l’augmentation de la chaleur.

Aussi ce réchauffement est appelé à s’accentuer au XXIème siècle : au minimum 1,1 degré Celsius ; au maximum 6,4 degrés d’ici 2100, si rien n’est fait, ce qui n'est pas sans conséquences évidemment. Mais de multiples questions demeurent : combien de degrés en plus exactement ? Quelle est la part imputable à l'homme ? Que peut-on faire ? Comment unifier les mesures ?

La collection : Le Dessous des cartes décrypte les rapports de forces nationaux et internationaux en s’appuyant sur un seul élément visuel : les cartes de géographie.

Ce magazine de géopolitique, repose sur trois principes simples :
- L’utilisation de la carte de géographie, qui permet de localiser les évènements dans le monde et d’analyser les enjeux à plusieurs échelles.
- La présence de la dimension historique, sans laquelle on ne comprend qu’incomplètement les comportements politiques, qu’ils soient collectifs ou individuels. L’histoire façonne, et parfois décide.
- La volonté de repérer ce qui s’inscrit dans la durée : en géopolitique, en économie, en stratégie, en évolution du droit des peuples, dans les questions d’environnement, notamment.