Un hôtel parisien au XIX^e siècle. Oubliant la toux qui la consume, la demi-mondaine Violetta donne une soirée. Ce soir-là, son ami Gaston lui présente Alfredo Germont, un jeune homme de bonne famille qui lui déclare bientôt sa flamme. Violetta, qui s’était juré de ne plus tomber amoureuse, succombe à nouveau...
 

Revanche éclatante
Créée en 1853 à la Fenice de Venise, La Traviata, desservie par ses interprètes, reçut un accueil plutôt froid. L’œuvre prit une revanche éclatante en devenant l’un des opéras les plus populaires au monde. La soprano Natalie Dessay prête son timbre léger de colorature et sa verve de comédienne à la célèbre courtisane sous la direction musicale de Louis Langrée, dans une mise en scène de Jean-François Sivadier, dont la première création, Italienne avec orchestre en 1996, tournait déjà autour du thème de La Traviata.

Opéra en trois actes de Giuseppe Verdi sur un livret de Francesco Maria Piave, d’après La dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils.

Un nom, un mot aussi mélodique que tranchante: La Traviata.
Littéralement "les femmes déchues", le mot désigne la femme qui a laissé le chemin de la convention sociale et de l'hypocrisie bourgeoise, la figure de la courtisane qui a incité à la fois la peur et le désir au XIXe siècle. 
En utilisant le mot comme titre pour un opéra basé sur le roman d'Alexandre Dumas fils, Verdi et son librettiste Piave ont produit le mélodrame de la quintessence, celui d'une courtisane victime d'un véritable amour...