Les droits du lecteur selon Daniel Pennac

Par à partir de Ah ! Ça lira... - Le journal d'Anne Frank

En 1992, l'écrivain Daniel Pennac a listé les droits imprescriptibles du lecteur dans son essai "Comme un roman", dans l'idée d'offrir plus de libertés au lecteur, pour dédramatiser la lecture, en faire un loisir à aborder avec décontraction. Voici ces droits, que l'émission "Ah ! Ça lira..." a revisité avec des personnalités qui manient les mots : Bettina Wohlfarth, écrivaine, Riad Sattouf, auteur de bande-dessinées et réalisateur, Alice de Poncheville, écrivaine, et Thomas Fersen, auteur-compositeur-interprète : 1 – le droit de ne pas lire ; 2 – le droit de sauter des pages ; 3 – le droit de ne pas finir un livre ; 4 – le droit de le relire ; 5 – le droit de lire n’importe quoi ; 6 – le droit au bovarysme (attitude du lecteur qui s’évade un peu trop dans le romanesque, espérant retrouver les même sensations dans la vie réelle, ce qui le conduit à un état d’insatisfaction. En référence à Madame Bovary, personnage de Flaubert déçue par son mariage avec un homme si peu "romanesque".), maladie textuellement transmissible ; 7 – le droit de lire n’importe quoi ; 8 – le droit de grappiller ; 9 – le droit de lire à haute voix ; 10 – le droit de nous taire (Ce dernier droit évoque la possibilité de ne pas parler des livres que l’on a lus.)