Les droits des enfants, une protection internationale des Nations Unies

"Le traité international connu sous le nom de Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), ou Convention relative aux droits de l’enfant, a été adopté par l’Assemblée générale des Nations unies le 20 novembre 1989. Ce traité énonce les droits essentiels des enfants et est à ce jour ratifié par 197 États.

C’est la première fois de l’histoire qu’un texte international reconnait explicitement les moins de 18 ans comme des êtres à part entière, porteurs de droits sociaux, économiques, civils, culturels et politiques – des droits fondamentaux, obligatoires et non négociable.

 

La Convention comporte 54 articles, énonçant que chaque enfant a :

-le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité
-le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée
-le droit d’aller à l’école
-le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation
-le droit d’être protégé contre toutes les formes de discrimination
-le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir
-le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes
-le droit de jouer et d’avoir des loisirs
-le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation
-le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé.

 

La convention met en avant quatre principes fondamentaux concernant les enfants : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre et se développer ainsi que le respect des opinions de l’enfant. Trois protocoles facultatifs ont été ajoutés au texte principal. Le premier vise à protéger les enfants contre le recrutement dans les conflits armés, le deuxième concerne la vente d’enfants (à des fins de travail forcé, adoption illégale, don d’organes…), la prostitution ainsi que la pornographie mettant en scène des enfants. Le troisième définit la procédure internationale qui permet à tout enfant de déposer une plainte pour violation de ses droits, directement auprès du Comité des droits de l’enfant des Nations unies, lorsque tous les recours ont été épuisés au niveau national."

Avec cette thématique, approfondissez certains aspects de ces droits essentiels, pourtant trop souvent bafoués.