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Une enquête archéologique sur la trace des mélodies perdues qui rythmaient la vie des civilisations antiques.


La musique, sacrée et profane, fut omniprésente dans les civilisations grecque, égyptienne et romaine de l'Antiquité, comme en attestent de fragiles vestiges retrouvés sur le pourtour de la Méditerranée. Mais les chants, les rythmes, les mélodies ont sombré dans l'oubli. Depuis trente ans, grâce à l'apport des nouvelles technologies numériques, une discipline en plein essor, l'archéologie  musicale, ressuscite des fragments de ce continent sonore englouti. 

 

Dans les pas de différents chercheurs, le documentaire de Bernard George fait résonner ces sonorités retrouvées à partir d'indices parcellaires, des cités grecques d’Anatolie au temple égyptien de Dendérah, de Delphes à Pompéi. Ici, un papyrus oublié dans une réserve du Louvre s'avère être la partition d'un chant qu'Alexandre le Grand a peut-être entendu. À l'instar de l’épitaphe de Seikilos, une stèle découverte en Turquie, près d’Éphèse, et appelée "la plus vieille chanson du monde", la musique a pu être déchiffrée grâce aux tables d’Alypius, un texte antique copié au Moyen Âge, livrant les clés du complexe système grec de notation musicale (avec 1 687 signes différents !). Là, des copies fondées sur des modélisations restituent les voix de l'aulos (double hautbois), du cornu (sorte de cor romain) et d'une harpe égyptienne. Par son langage universel, cette musique qui ressurgit du passé tisse un lien avec ceux qui, il y a deux ou trois mille ans, l'ont composée, jouée et écoutée.  



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